La vie cachée des Kennedy  la dynastie décimée (partie I)

Publié le par Bernard Gasnot

La vie cachée des Kennedy  la dynastie décimée (partie I)

Les Kennedy ont été considérés, à une époque, comme la famille royale d’Amérique – une dynastie puissante adorée et admirée par le public. Une extraordinaire « malédiction Kennedy » a frappé cependant la famille au cœur, de nombreux membres ont perdu la vie à un jeune âge et en d’étranges circonstances. Cette série d’articles exposera des faits peu connus concernant les Kennedy et expliquera comment le destin de cette famille est lié au gouvernement de l’ombre qui gouverne l’Amérique.

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L’assassinat de JFK le 22 novembre 1963 restera toujours l’un des jours les plus tragiques de l’histoire américaine. Il peut être souligné comme le jour où le public américain « a perdu son innocence » et a eu un aperçu du sombre et morbide gouvernement de l’ombre travaillant en coulisses. En 2000, plus de 81 % des américains pensaient que l’assassinat de JFK était préparé par plus d’un seul tireur, faisant de cet événement l’une des conspirations les plus largement acceptées de l’histoire des US. Les années passant, d’innombrables théories et hypothèses sur cet assassinat continuent cependant d’apparaître sous la forme de « livres qui disent tout » ou de « choquants documentaires » contredisant les anciennes théories et embourbant encore davantage la vérité au lieu de la clarifier. On peut se demander si certaines de ces « révélations » sont en fait des tentatives de désinformation pour empêcher la vérité d’émerger un jour.

Mais pour comprendre les Kennedy et ce qui les a conduits au pouvoir, on doit aller au-delà de la présidence et de l’assassinat de JFK. Il faut examiner ceux qui l’ont précédé, son père en particulier, Joseph Patrick Kennedy Senior, qui a acquis une incroyable richesse et est devenu proche des plus puissantes familles du monde. Bien que ces connexions aient finalement envoyé la famille à la Maison Blanche mais aussi des grandes familles de la mafia, les Kennedy ne sont pas restés longtemps au pouvoir. La même « main cachée » qui les a conduits au sommet a voulu les éradiquer complètement. La malédiction était-elle en réalité une série de coups visant à écarter les Kennedy du pouvoir ? Étudier l’histoire des Kennedy, c’est essentiellement étudier les œuvres internes de l’élite occulte. Nous allons d’abord voir les origines de la dynastie Kennedy.

Joseph P. Kennedy Senior. : Le magnat au départ de tout

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Joseph Kennedy Sr. était une puissante figure des affaires et de la politique. Il était également en lien avec les lignées les plus célèbres du monde.

Joseph Patrick Kennedy Senior fut l’homme qui orchestra l’ascension au pouvoir de la famille. Il tenait une place de premier plan dans le Parti Démocrate et dans la communauté catholique irlandaise d’Amérique. C’était aussi un homme d’affaires chanceux, il fit fortune en achetant et fusionnant plusieurs studios de cinéma hollywoodiens et en important et distribuant des boissons alcoolisées aux US. Joe travaillait avec les syndicats du crime et une contrebande d’alcool pendant la prohibition. Peu de temps avant sa mort, Frank Costello, célèbre parrain de la Mafia, déclara « J’ai aidé Joe Kennedy à s’enrichir ».

Durant sa carrière politique, Kennedy devint un proche conseiller du président Franklin D. Roosevelt et fut nommé président inaugural de la Commission Américaine de Sécurité et d’Échange. En 1938, il fut nommé ambassadeur des US au Royaume-Uni, poste prestigieux, où il noua des liens avec la noblesse britannique et fut témoin des débuts de la seconde guerre mondiale.

Liens avec l’élite

Né dans une célèbre famille politique de Boston, Joseph Kennedy épousa en 1914 Rose Elizabeth Fitzgerald, la fille aînée du maire de Boston, John Francis Fitzgerald. Selon un choix classique dans les lignées de l’élite, le mariage a réuni les deux plus puissantes familles politiques de la ville. Cependant, avec l’accroissement de richesse et de pouvoir de Kennedy, son influence déborda la ville de Boston et il noua des liens avec l’élite mondiale au pouvoir.

Comprendre les liens et relations de Joe Kennedy revient à comprendre l’élite occulte et la manière dont elle fonctionne. Il a eu affaire à des gens qui faisaient partie des « lignées Illuminati » (comme l’a défini Fritz Springmeier) comme les Rothschild, les Astors etc. C’était un proche du magnat de la presse et Illuminatus d’un haut niveau, William Randolph Hearst, qui aida ensuite à lancer la carrière de JFK.

Au cours de sa carrière politique, Kennedy Senior conseilla FDR (Franklin Delano Roosevelt), qui était un franc-maçon du 33ème degré et premier Grand Maître honoraire de l’ordre de De Molay. FDR, qui était également conseillé par les célèbres occultistes Manly P. Hall et Nicholas Roerich, ordonna de placer le grand sceau des États-Unis (le symbole illuminati de la pyramide avec l’oeil-qui voit-tout) sur le billet de un dollar.

Joe Kennedy Senior faisait aussi partie de plusieurs ordres de l’élite, comme les Chevaliers de Malte et la Pilgrim Society, groupe extrêmement secret qui détenait dans ses rangs des Rockefeller, des Vanderbilt, J.P. Morgan, la famille royale britannique, divers représentants de la société Skull & Bones, des francs-maçons, des Chevaliers du Temple et les présidents de la Banque Fédérale et des cadres de grandes sociétés et de médias populaires. En fait, la Pilgrim Society est probablement le « groupe d’élite » le plus influent qui existe.

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Située au sommet de la London Bush House, cette statue construite pour la Pilgrim Society représente l’Amérique et l’Angleterre tenant la Torche de l’Illumination.

Suite à sa fonction d’ambassadeur en Grande-Bretagne, Kennedy Senior développa de bonnes relations avec la royauté britannique où il était souvent reçu avec tous les honneurs. En 1944, Kathleen, la fille de Joe Kennedy épousa William Cavendish, duc de Devonshire (position très prestigieuse au sein de la noblesse britannique). Le duc de Devonshire était grand-maître de la Grande Loge Unifiée d’Angleterre, l’instance dirigeante d’une majorité des francs-maçons en Angleterre, au Pays de Galles, aux USA et dans le Commonwealth. Après la mort prématurée de sa fille, Joseph Kennedy déclara :

« Si Kathleen et son mari étaient encore en vie, je serais le père de la duchesse de Devonshire (première demoiselle d’honneur de la reine) et le beau-père du dirigeant de tous les Maçons du monde ».
– David E. Koskoff, Joseph P. Kennedy: A Life and Times

Joseph Kennedy était donc extrêmement bien connecté à l’élite occulte et aux lignées Illuminati des États-Unis et de Grande-Bretagne. Bien qu’ayant eu l’espoir de devenir candidat à la présidence, sa fenêtre d’opportunité se referma quand, face à l’invasion nazi, il déclara que « la démocratie était terminée en Grande-Bretagne », ajoutant que la « bataille pour ce pays ne concerne pas la démocratie, ce n’est que de la foutaise ». En privé, Kennedy a été vu sympathisant avec Hitler et le mouvement nazi. On le cite aussi comme professant divers propos antisémites dans des discussions avec les Astor. Réalisant que le tollé qu’il avait déclenché lui fermerait les portes de la présidence, Kennedy Senior se retira en coulisses et se concentra sur le « placement » de ses fils dans une position de pouvoir. Il possédait la richesse et, encore plus important, la connexion nécessaire avec l’élite pour mener ses projets à terme.

Exigences élevées pour les enfants

Alors que la plupart des photos de famille des Kennedy donnent l’impression d’une grande famille typique américaine heureuse, la réalité est beaucoup moins rose. Un grand nombre de biographies des neuf enfants Kennedy parlent souvent d’enfance « sans amour », d’une grande distance entre les membres de la famille et d’innombrables tragédies dévastatrices. Joseph Kennedy Senior était souvent décrit comme un père strict avec d’immenses attentes pour ses enfants. Malheureusement, sa fille Rosemary ne répondit pas à ces attentes.

Une Kennedy lobotomisée


4 Rosemary Kennedy avec son père Joe Kennedy Senior. … avant la lobotomie.

Rose Marie “Rosemary” Kennedy, 3ème enfant de la famille, était décrite comme « retardée mentale, imprévisible et sujette aux sautes d’humeur ». Les médecins de Joe Kennedy lui dirent qu’une lobotomie pré-frontale pourrait la « guérir », sinon la situation deviendrait potentiellement embarrassante pour la famille. À l’âge de 23 ans [en 1941], Rosemary fut forcée à subir une intervention expérimentale. Voici le récit de l’intervention réalisée sur Rosemary

« Nous avons traversé le sommet du crâne, je pense qu’elle était éveillée. Elle avait pris un léger tranquillisant. J’ai fait une incision chirurgicale dans le cerveau en traversant le crâne. C’était près du front. C’était des deux côtés. Nous n’avons fait qu’une petite incision, pas plus de 2 cm ». L’instrument que le Dr Watts avait l’habitude d’utiliser ressemblait à un couteau à beurre. Il l’agitait de bas en haut pour sectionner le tissu cérébral. « Nous mettons l’instrument dedans », disait-il. Pendant que le Dr Watts incisait, le Dr Freeman posait des questions à Rosemary. Par exemple il lui demandait de réciter une prière ou de chanter « God Bless America » ou de compter à l’envers… »Nous avons fait une estimation pour savoir jusqu’où sectionner en se basant sur l’aspect de ses réponses »… Quand elle commença à devenir incohérente, ils arrêtèrent.
– Ronald Kessler, The Sins of the Father: Joseph P. Kennedy and the Dynasty He Founded

La suite de l’intervention fut horrible. Elle laissa Rosemary Kennedy avec la capacité mentale d’un enfant de deux ans. Elle devint incapable de marcher et de parler de manière intelligible et devint aussi incontinente. On la mit dans une institution où on s’occupa d’elle jusqu’à sa mort en 2005 [ à l’âge de 86 ans].

Joseph Kennedy ne mentionna jamais la lobotomie en public et expliqua l’absence de sa fille par des événements familiaux obligeant à une « réclusion ». Il ne rendit jamais visite à Rosemary après la lobotomie et son nom ne fut « jamais mentionné » dans la maison Kennedy.

La Maison Blanche en ligne de mire

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Joe Kennedy Senior avec ses deux fils John F. Kennedy (à gauche) et Joseph P. Kennedy Junior. Tous deux perdirent la vie à un jeune âge.

Joe Kennedy Senior savait qu’il était riche, avait de l’influence et des connexions pour atteindre la Maison Blanche, mais après sa « compatissante » exhibition envers les nazis qui ruina sa carrière politique, il se retira de la scène et chercha à orchestrer les carrières politiques de ses fils.

Il plaçait au départ ses espoirs présidentiels sur Joseph Patrick Kennedy junior, le fils aîné de la famille. Kennedy junior mourut cependant au jeune âge de 29 ans dans l’explosion d’un avion pendant la seconde guerre mondiale. Son corps ne fut jamais retrouvé (quatre ans plus tard, sa soeur Kathleen – la femme du duc de Devonshire – allait aussi perdre la vie dans un accident d’avion à l’âge de 28 ans).

Après cette mort tragique, Joseph senior n’abandonna pas pour autant la Maison Blanche. Il se concentra sur la carrière de son deuxième fils, John Fitzgerald Kennedy, que le monde entier connaîtrait finalement comme JFK.

Prétendre que Joseph Kennedy senior était le cerveau derrière l’ascension de JFK à la présidence est loin d’être une exagération.

« Il joua un rôle central dans la stratégie de planification, le financement et la mise en place de coalitions et d’alliances. Kennedy supervisa les dépenses et à un certain degré la totalité de la stratégie de campagne, aida à sélectionner les agences de publicité et passait son temps au téléphone avec les dirigeants de partis locaux et régionaux, les journalistes et les chefs d’entreprise. Il avait rencontré des milliers de gens influents dans sa carrière et y fit souvent appel pour aider ses fils »..

JFK reçut l’appui des familles de l’élite et le soutien inconditionnel du magnat de la presse William Randolph Hearst qui utilisa son empire médiatique pour propulser JFK au pouvoir.

JFK fut préparé dès son jeune âge à jouer un grand rôle pour la Fraternité et il reçut l’appui de tous les noms classiques comme les Rothschild, les Taft, les Russell, les Rockefeller, et les barons des médias comme Henry Luce, le directeur de Time-Life et Randolph Hearst, le plus puissant magnat de la presse aux USA. Quand Kennedy se mit sur les rangs pour un poste politique, le journal Boston American, propriété de Hearst, refusa d’accepter les publicités payées de son adversaire.

En 1961, JFK fut élu comme président des US avec une marge très étroite. Jeune, charismatique et photogénique, Kennedy était le parfait visage pour une présidence soutenue par l’élite occulte. Malgré tout, peu de temps après avoir pris son poste, JFK comprit rapidement que sa position était celle d’une « marionnette sur un piédestal ». Bien qu’on associe souvent ses 23 mois à la Maison Blanche à la guerre du Vietnam et au mouvement des droits civils, JFK mena des actions rendues moins publiques mais qui pouvaient néanmoins ébranler deux institutions extrêmement puissantes aux US : la Réserve Fédérale et la Central Intelligence Agency (CIA). D’autres informations à ce sujet dans la prochaine partie de la série.

Conclusion de la 1ère partie

Alors que JFK est classiquement le visage qu’on associe aux Kennedy, ce fut son père, Joseph Kennedy senior qui créa l’ascension de la dynastie. Ses liens avec les lignées de l’élite, les magnats des affaires, les hommes politiques, les sociétés secrètes et les groupes de l’élite firent de lui le « bon gars » de l’élite occulte. Après la perte de deux enfants dans des accidents d’avion et voyant un troisième handicapé à vie, Joseph orchestra alors l’élection de JFK pour la présidence des US.

Comme nous le verrons dans le prochain article, JFK prit des mesures qui furent impopulaires par ceux qui le mirent au pouvoir. C’était aussi un catholique, trait qui fit de lui et de sa famille d’éternels « exclus » de la branche « anglo-saxonne » de l’élite occulte. Une chose est sûre : des gens puissants placèrent JFK au pouvoir et, au bout d’un certain temps, ils voulurent que JFK, sa famille et ses descendants soient évincés du pouvoir. Pour toujours

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