La France en voie de disparition

Publié le par Bernard Gasnot

Ne doutez pas, la France est dans un état lamentable, socialement, financièrement, politiquement, cette France d’il y a 20 ans n’est plus, et nous ne vivons à l’heure actuelle que sur les vestiges en passe d’être complètement rasés. Cela a été sommairement démontré dans ce sujet, et cela n’était qu’un simple reflet de l’ampleur de la catastrophe. Le plus tragique, c’est le nombre de personnes qui prétendant aimer ce pays, ses valeurs, qui se disent patriotes, et qui laissent faire, par ignorance ou par déni, ou simplement par ce que ces informations proviennent d’un site qui ne leur convient pas…

Cette France, que lui reste-t-il à l’heure actuelle pour garantir un avenir plein d’espoir? Pas grand-chose, elle a été dénaturée, démantelée au nom d’une politique atlantiste pour le plus grand profit d’une nation dont la brillance s’est éteinte depuis longtemps déjà. Nous n’avons plus de souveraineté, plus de système éducatif performant, plus de symbole nous représentant réellement, plus aucun parti suffisamment puissant pour défendre les intérêts du pays ou ses habitants, il suffit simplement de s’informer, et pas en écoutant les beaux discours rassurants de nos politiques ou la télévision, en s’informant VRAIMENT! Non, ceux qui aiment leur pays ne sont ni des racistes, ni des personnes refusant l’évolution, ce sont des patriotes, ce que ne seront jamais certaines grandes-gueules que nous voyons à tout bout de champs à la télévision!

En attendant, il ne nous reste qu’une seule chose, et encore…. La Marseillaise. Si à l’heure vous voyez autre chose qui soit un tant soit peu fédérateur, je vous laisse proposer.

Drapeau France Coq Football

Depuis une dizaine d’années, les Français payent chèrement le prix de la politique économique de l’UMPS. La gauche et la droite, acquises aux intérêts des banques, multinationales et agro-industriels, resserre l’étau d’année en année, faisant fi des révoltes du peuple prétendument « souverain ». Ces partis ont des frontières idéologiques totalement brouillées tant leur ferveur à mener un libéralisme politique prédomine.

Les droits des travailleurs, paysans et agriculteurs sont bafoués au nom de la construction d’une Europe économique. Les délocalisations et fermetures d’usines, conduisant des milliers de gens au chômage, sont des phénomènes marquant le quotidien des français. On se rappelle de l’impuissance du gouvernement d’Hollande dans l’affaire de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois, dont la fermeture entraîna la suppression de plus de 8.000 emplois.

Ce qui se joue en France se joue dans le monde entier : les luttes de la classe ouvrière face à un système capitaliste qui offre toujours plus de misère, de privations à l’ensemble de l’humanité. Cette déstabilisation planifiée, structurée et maîtrisée est précisément le but recherché et le résultat constitue bel et bien une réussite et non un échec de la politique

Actuelle. Elle est une manne pour les bénéficiaires économiques.

Mais qu’est-ce que cela nous coûte dans le fond ?

Notre intégration dans l’Union Européenne et dans le commandement intégré de l’OTAN sont en réalité les marqueurs de notre perte de souveraineté nationale. Nous n’avons plus aucun moyen d’appliquer une politique souveraine, car notre appartenance à l’UE implique l’application des traités en vigueur. Par exemple, l’article 63 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne implique une libéralisation des échanges, de tous les marchés de biens, de services et de capitaux. Tout est dérégulé au service et en faveur des multinationales et détenteurs de capitaux.

L’Etat Français n’est pas souverain et le « Pouvoir » n’est pas entre les mains du peuple. Pour preuve, après le « non » des français au projet de Traité constitutionnel européen en 2005, il y a eu l’application forcée du Traité de Lisbonne en 2009 et très prochainement le Traité Transatlantique, qui rend nos lois et notre constitution inapplicables. La « Constitution européenne » supplante notre constitution et les institutions européennes dominent nos institutions nationales. Quant à nos dirigeants, ils ne sont que des marionnettes gesticulant dans les médias pour nous faire avaler la pilule, aussi amère soit-elle.

Le pouvoir de la France est entre les mains des banques. Il est entre les mains de la Commission Européenne, de la Banque Centrale Européenne et de Washington. Les banques n’ont rien à craindre des constitutions qu’elles contrôlent.

Mais pour comprendre les desseins occultes et pernicieux de cet Europe fédérale que nous subissons, il faut revenir à l’origine du projet de construction européenne. Il fut créé par les Etats-Unis autour des années 1950, d’une part, pour faire contre feu à l’Union soviétique, d’autre part, pour que les nations sur le continent européen soient à long terme contraintes de prendre des décisions qui vont à l’encontre de leurs propres intérêts.

Selon des documents déclassifiés en 2000, du Département Secret Défense, du Département américain, le principal levier de Washington sur l’ordre du jour européen était le Comité Américain pour une Europe Unie (ACUE) créé en 1948. L’ACUE aurait financé le Mouvement européen et l’argent de l’ACUE provenait des fondations Ford et Rockfeller. C’est signé.

Les pères fondateurs de la construction européenne étaient, entres autres Robert Schuman et Walter Hallstein. Robert Schuman était un agent américain de l’OSS (l’ancêtre de la CIA) et Walter Hallstein, 1er président de la Commission européenne de 1958 à 1967 avait été, durant son parcours tumultueux, juriste allemand et officier nazi. En juin 1938, Hitler aurait demandé à W. Hallstein de préparer le projet de construction européenne. En 1951, W. Hallstein comptait parmi l’entourage de Konrad Adenauer. Il utilisa, durant leur collaboration, les plans qu’il avait préparés pour Hitler et Mussolini pour construire le projet de la Nouvelle Europe

Le Général de Gaulle, contrairement à nos dirigeants actuels, avait eu un sursaut salutaire pour la France à l’époque en s’opposant à cette Europe fédérale ainsi qu’à Walter Hallstein. Ce dernier était, selon lui, « recyclé par les autorités américaines, pour détruire les nations d’Europe et les placer sous l’autorité d’un empire dictatorial »

Nous nous acheminons vers une situation qui est de plus en plus inquiétante. « seule l’instauration du référendum d’initiative populaire, permettrait au peuple d’exercer véritablement son « Pouvoir », le pouvoir d’être à l’initiative d’une nouvelle loi ou de son abrogation » et finalement de son présent et de son devenir. Nous espérons que le peuple de France ne se résignera pas et qu’il reprendra son destin en main pour résister à ceux qui font obstacle à sa liberté souveraine.

Pour rappel de la situation exacte de la France, autant utiliser les même méthodes de certains médias, et mettre en avant encore et encore les mêmes infos pour bien convaincre: Entre Juin 2014 et Juin 2015, il y a eu 63 202 faillites d’entreprises (source Le Figaro), pratiquement autant qu’entre Juin 2013 et Juin 2014, cela entre autres causes par ce que le RSI qui est une entreprise en faillite est considéré comme étant un véritable désastre brillant par son incompétence Du coup, pour masquer toutes ces faillites, elles ne seront plus fichées à la Banque de France Même les prisons sont en faillites

La dette publique atteint officiellement 97,5% du PIB, soit 2 089,4 milliards d’euros, avec une forte augmentation grâce au duo comique Sarkozy-Hollande Mais attention, c’est là que l’ampleur de la catastrophe saute aux yeux, car les 97,5%, c’est au sens de Maastrich, mais en tenant compte des engagements hors bilan, la dette de la France atteindrait près de 260%

L’ensemble des collectivités sont touchées et ruinées par des emprunts toxiques reconnus comme étant illégaux et pour ne pas que ces collectivités puissent se retourner contre les banques incriminées, le gouvernement a fait passer une loi pour protéger les banques, condamnant au passage l’ensemble des collectivités à rembourser des emprunts illégaux. Les banques ainsi protégées sont entre autres noms la Dexia crédit local (DCL), la JP Morgan, la Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland

Le secteur du bâtiment est ravagé, et si les gens ne peuvent plus acheter, le bâtiment en souffre directement puisqu’il n’y a plus de vente. En 2013, ce sont 25 000 emplois qui ont été détruits dans le secteur pour 2015 cela devrait montrer à 30 000 emplois 2014, c’était 180 défaillances d’entreprises par mois. Il n’y a plus de sous, en 2013, 55 % éprouvaient des difficultés pour payer leur loyer ou remboursement d’emprunt

Les banques sont considérées comme étant systémiques c’est à dire en danger réel de ne pas survivre à la crise, nombre d’entre elles sont déjà en faillite en Europe et du coup, ce sont toutes vos économies qui disparaîtraient, si vous ne les avez pas chez vous, alors elles disparaîtraient en cas d’effondrement, et celui-ci n’est pas loin. En cas d’effondrement, elles pourront puiser directement sur vos comptes c’est maintenant légal, la même technique a été utilisée avec succès à Chypre!

La retraite de 340 000 fonctionnaires a été baissée pour faire des économies. La France lutte contre les fraudeurs, quand ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais quand il s’agit de s’attaquer aux multinationales qui fraudent et payent leurs impôts au Luxembourg, il n’y a plus de lutte, le scandale Luxleaks a fait perdre des sommes colossales à la France sans que rien ne soit vraiment fait, pas même une condamnation. La condamnation, elle est pour le journaliste qui a fait éclater le scandale, il est parti en prison

Quant au chômage, il atteint les 10% en métropole officiellement, mais officieusement, cela dépasserait même les 25% Quant à la lutte contre le chômage, elle n’existe pas, ce n’est que du bluff . Le meilleur reste à venir, puisque pour lutter contre le chômage, il faut lutter contre « l’accord TISA », un accord faisant partie intégrante de la mise en place du traité transatlantique que nous allons voir plus bas. Cet accord TISA pousse les états européens à privatiser tout ce qui est public, et qui dit privatisation dit plans sociaux pour plus d’économies, et concurrence étrangère (et surtout américaine) affaiblissant les entreprises qui pourront être rachetées encore moins chères. 230 000 travailleurs détachés ont été déclarés aux autorités en 2014, ce sont peut-être 230 000 emplois que d’autres auraient bien aimé avoir dans le pays…

Le nombre de SDF a augmenté de 44% entre 2001 et 2012, parmi lesquels, on peut dénombrer 31 000 enfants, et que 24% des SDF sur le territoire français ont un travail S’il y a autant de chômeurs dans le pays, cela n’empêche pas pour autant l’embauche de main-d’œuvre étrangère payée à moindre prix en toute légalité…

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