QUEL AVENIR POUR LES PAYS ?

Publié le par Bernard Gasnot

QUEL AVENIR POUR LES PAYS DU SUD ?

Regardons les choses en face : L’Occident abrite une espèce mouton d’une extrême cupidité a point qui dépasse la realité, qui s’accaparent tous les facteurs de développement c’est la main mise sur tous les facteurs de développement par une classe d’individus d’une extrême cupidité, et dont l’objectif n’est en aucune façon le développement des pays dans lesquels ils interviennent, mais leur enrichissement personnel. Cela se traduit par le développement de banques qui ont créé l’argent « dette », ce qui appauvrit de manière régulière et exponentielle la population et les Etats.

Ce système économique, où seuls les marchés boursiers décident, est un système basé sur une croissance illimitée parfaitement absurde dans un monde aux ressources limitées. De plus, nous laissons dans la misère une frange de plus en plus grande de la population active. Ajoutons que pour perpétuer ce type de développement, il faut toujours plus de matières premières, que l’on n’hésite pas à se procurer de force dans les pays où elles existent, en faisant des guerres sous des prétextes les plus futiles. Nous organisons des coups d’Etat pour mettre en place des marionnettes qui seront entièrement à notre service, ou nous n’hésitons pas à plonger les pays dans le chaos pour mieux les piller : Libye, Irak, Afghanistan, Mali, Côte d’Ivoire, Haïti… finissez de compléter vous-même !

Le modèle soit disant indépassable dont l’occident et les USA se font les serviteurs zélés n’est en fait basé que sur un gigantesque leurre. De plus, ce modèle, pour se perpétuer doit « produire » au moindre coût pour maintenir un taux de croissance conséquent. Ceci implique une diminution de la charge salariale, donc, produire autant, sinon plus, avec moins de personnel et avec des salaires de plus en plus faibles. Cette frénésie de pillage et l’extraction des matières premières génèrent une pollution et des dégâts environnementaux considérables, ainsi que la destruction des cultures locales et des cultures vivrières.

Sans compter le développement d’une classe de politiciens QUE SOIT PCF qui suit sans reflechir le PS ou le PS , LR et modem corrompus au service des multinationales pillardes et destructrices qui font voter des lois pour se protéger. Au lieu de chercher à copier l’Occident ou de se vendre aux multinationales occidentales, ou même asiatiques les peuples ils ont m’ont que cure

les pays du Sud seraient plus avisés de lancer un programme ambitieux de développement avec une économie basée sur une agriculture saine, et non sur l’exportation, car c’est le développement de l’agriculture biologique qui réduira les risques de maladie de la population, la nourrira bien, et aura l’avantage de créer beaucoup d’emplois de petits agriculteurs qui mailleront le pays d’un réseau de cultures sauvegardant le sol, fera reculer le désert ou à tout le moins arrêtera son expansion, là ou il est présent, évitera la destruction et l’empoisonnement des sols par les engrais chimiques et les pesticides, etc…

Il y a un immense chantier en perspective. Le seul problème, et il est de taille malheureusement, il faut que la classe politique du pays ait cette volonté de se tourner vers le peuple et d’agir avec sincérité pour amener ces pays vers un modèle pérenne de développement et en tournant résolument le dos à l’Occident, en refusant totalement son modèle absurde. Je sais, tous les dirigeants des pays du Sud qui ont voulu s’émanciper de la tutelle des multinationales du Nord ont été impitoyablement supprimés, c’est le fameux : « punir les mauvais élèves« . Mais rêvons et imaginons que les accords avec les pays occidentaux ne soient pris uniquement dans ce qu’il y a de positif, en refusant catégoriquement l’implantation des multinationales prédatrices.

La classe politique des pays en développement a-t-elle des marges de manœuvre, sans s’exposer à des sanctions ou des coups d’Etat fomentés par les puissances économiques et militaires présentent dans ces pays ? Pas évident, d’autant qu’une corruption s’est installée aux plus hauts niveaux de ces sociétés, encouragée par les pays occidentaux. Il appartient sans doute au peuple d’agir dans le bon sens, mais il faut qu’il soit informé, et qu’il cesse de fantasmer sur le modèle occidental. En tout cas, répétons-le, en se soumettant aux multinationales occidentales ou en copiant son modèle de développement qui est en train de s’effondrer, l’avenir des pays du Sud est déjà compromis.

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