la face cachee de l’antisémitisme

Publié le par Bernard Gasnot

la face cachee de l’antisémitisme
la face cachee de l’antisémitisme

L’histoire du judaïsme est celle d’une secte en guerre permanente avec le reste de l’humanité.


L’antisémitisme est l’une des notions des plus dévoyée, manipulée et utilisée de nos jours pour contrer toute opposition à la politique raciste de la colonie israélienne

Tandis que le fondamentalisme musulman est combattu en Occident, le fondamentalisme juif poursuit sa route sans même que son existence soit remarquée

Sémite: « Aujourd’hui, les Sémites désignent principalement les peuples arabophones, le peuple juif, ainsi qu’une partie de l’Afrique de l’Est ».

L’antisémitisme (originellement terme manipulé: anti-sémitisme) est le nom donné de nos jours à la discrimination et à l’hostilité manifestées à l’encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou racial.

Il s’agit, dans son acception originelle telle que formulée vers la fin du XIXe siècle, d’une forme de racisme dirigée nominalement contre les peuples sémites, regroupés en tant que tels sur base de critères linguistiques, visant à remplacer l’antijudaïsme dans une Europe qui, suite à l’héritage des Lumières, préconise l’égalité de ses citoyens indépendamment de leur religion.

pour distinguer antijudaïsme et antisémitisme ; le second terme est cependant le plus souvent utilisé actuellement pour qualifier tous les actes d’hostilité anti-juive au cours de l’Histoire, que leurs fondements soient ou non raciaux. Ceux-ci incluent divers préjugés, allégations, mesures discriminatoires ou d’exclusion socio-économique, expulsions et jusqu’aux massacres d’individus ou de communautés entières, depuis la première Croisade jusqu’à nos jours.

le mot sémite a été employé pour la première fois en 1875, et décrit une personne qui appartient à la race englobant presque tous les peuples des descendants de Sem, le fils de Noah, d’après la Genèse, chapitre 10, de l’Ancien Testament, et dont la langue maternelle est une langue sémite – d’où les Akkadiens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Arabes, les Assyriens…

Mutien précise : « Dans le dictionnaire de Langer de l’Histoire du monde, il est dit que le terme de sémite ne s’applique pas à une race, mais à un groupe de peuples, dont la langue maternelle est sémite. Le profane pourrait donc penser : Eh bien, les Hébreux sont donc des Sémites. C’est vrai. Les Hébreux sont des Sémites, mais on peut se demander quel est le lien entre les juifs et les Hébreux, les juifs d’aujourd’hui n’ont presque rien en commun avec les Hébreux ».

L’ANTISÉMITISME, SON HISTOIRE ET SES CAUSES

CHAPITRE PREMIER


LES CAUSES GÉNÉRALES DE L’ANTISÉMITISME


Si l’on veut faire une histoire complète de l’antisémitisme — en n’oubliant aucune des manifestations de ce sentiment, en en suivant les phases diverses et les modifications — il faut entreprendre l’histoire d’Israël depuis sa dispersion, ou, pour mieux dire, depuis les temps de son expansion hors du territoire de la Palestine.

Partout où les Juifs, cessant d’être une nation prête à défendre sa liberté et son indépendance, se sont établis, partout s’est développé l’antisémitisme ou plutôt l’antijudaïsme, car antisémitisme est un mot mal choisi, qui n’a eu sa raison d’être que de notre temps, quand on a voulu élargir cette lutte du Juif et des peuples chrétiens, et lui donner une philosophie en même temps qu’une raison plus métaphysique que matérielle.

Si cette hostilité, cette répugnance même, ne s’étaient exercées vis-à-vis des juifs qu’en un temps et en un pays, il serait facile de démêler les causes restreintes de ces colères ; mais cette race a été, au contraire, en butte à la haine de tous les peuples au milieu desquels elle s’est établie. Il faut donc, puisque les ennemis des Juifs appartenaient aux races les plus diverses, qu’ils vivaient dans des contrées fort éloignées les unes des autres, qu’ils étaient régis par des lois différentes, gouvernés par des principes opposés, qu’ils n’avaient ni les mêmes mœurs, ni les mêmes coutumes, qu’ils étaient animés d’esprits dissemblables ne leur permettant pas de juger également de toutes choses, il faut donc que les causes générales de l’antisémitisme aient toujours résidé en Israël même et non chez ceux qui le combattirent.

Ceci n’est pas pour affirmer que les persécuteurs des Israélites eurent toujours le droit de leur côté, ni qu’ils ne se livrèrent pas à tous les excès que comportent les haines vives, mais pour poser en principe que les Juifs causèrent — en partie du moins — leurs maux.

Devant l’unanimité des manifestations antisémitiques. il est difficile d’admettre — comme on a été trop porté à le faire — qu’elles furent simplement dues à une guerre de religion, et il ne faudrait pas voir dans les luttes contre les Juifs la lutte du polythéisme contre le monothéisme et la lutte de la Trinité contre Jéhovah. Les peuples polythéistes, comme les peuples chrétiens, ont combattu, non pas la doctrine du Dieu Un, mais le Juif.

Quelles vertus ou quels vices valurent au Juif cette universelle inimitié ? Pourquoi fut il tour à tour, et également, maltraité et haï par les Alexandrins et par les Romains, par les Persans et par les Arabes, par les Turcs et par les nations chrétiennes ? Parce que partout, et jusqu’à nos jours, le Juif fut un être insociable.

Pourquoi était-il insociable ? Parce qu’il était exclusif, et son exclusivisme était à la fois politique et religieux, ou, pour mieux dire, il tenait à son culte politico-religieux, à sa loi.

Si, dans l’histoire, nous considérons les peuples conquis, nous les voyons se soumettre aux lois des vainqueurs, tout en gardant leur foi et leurs croyances. Ils le pouvaient facilement, parce que, chez eux, la séparation était très nette entre les doctrines religieuses venues des dieux et les lois civiles émanées des législateurs, lois qui se pouvaient modifier au gré des circonstances, sans que les réformateurs encourussent l’anathème ou l’exécration théologique : ce que l’homme avait fait, l’homme pouvait le défaire. Aussi les vaincus se soulevaient-ils contre les conquérants par patriotisme, et nul mobile ne les poussait que le désir de ressaisir leur sol et de reprendre leur liberté. En dehors de ces soulèvements nationaux, ils demandèrent rarement à n’être pas soumis aux lois générales ; s’ils protestèrent, ce fut contre les dispositions particulières, qui les mettaient vis-à-vis des dominateurs dans un état d’infériorité ; et, dans l’histoire des conquêtes romaines, nous voyons les conquis s’incliner devant Rome, lorsque Rome leur impose strictement la législation qui régit l’empire.

Pour le peuple juif, le cas était très différent. En effet, comme déjà le fit remarquer Spinoza « les lois révélées par Dieu à Moïse n’ont été autre chose que les lois du gouvernement particulier des Hébreux ». Moïse, prophète et législateur, conféra à ses dispositions judiciaires et gouvernementales la même vertu qu’à ses préceptes religieux, c’est-à-dire la révélation. Iahvé, non seulement avait dit aux Hébreux : « Vous ne croirez qu’au Dieu Un et vous n’adorerez pas d’idoles », mais il leur avait prescrit aussi des règles d’hygiène et de morale ; non seulement il leur avait lui-même assigné le territoire où devaient s’accomplir les sacrifices, minutieusement, mais il avait déterminé les modes selon lesquels ce territoire serait administré. Chacune des lois données, qu’elle fût agraire, civile, prophylactique, théologique ou morale, bénéficiait de la même autorité et avait la même sanction, de telle sorte que ces différents codes formaient un tout unique, un faisceau rigoureux dont on ne pouvait rien distraire sous peine de sacrilège.

En réalité, le Juif vivait sous la domination d’un maître, Iahvé, que nul ne pouvait vaincre ni combattre, et il ne connaissait qu’une chose : la Loi, c’est-à-dire l’ensemble des règles et des prescriptions que Iahvé avait un jour voulu donner à Moïse, Loi divine et excellente, propre à conduire ceux qui la suivraient aux félicités éternelles ; loi parfaite et que seul le peuple juif avait reçue.

Avec une telle idée de sa Torah, le Juif ne pouvait guère admettre les lois des peuples étrangers ; du moins, il ne pouvait songer à se les voir appliquer ; il ne pouvait abandonner les lois divines, éternelles, bonnes et justes, pour suivre les lois humaines fatalement entachées de caducité et d’imperfection. S’il avait pu faire une part dans cette torah ; si, d’un côté, il avait pu ranger les ordonnances civiles, de l’autre, les ordonnances religieuses ! Mais toutes n’avaient-elles pas un caractère sacré, et, de leur observance totale, le bonheur de la nation juive ne dépendait-il pas ?

Ces lois civiles, qui seyaient à une nation et non à des communautés, les Juifs ne les voulaient pas abandonner en entrant dans les autres peuples, car, quoique hors de Jérusalem et du royaume d’Israël, ces lois n’eussent plus de raison d’être, elles n’en étaient pas moins, pour tous les Hébreux, des obligations religieuses, qu’ils s’étaient engagés à remplir par un pacte ancien avec la Divinité.

Aussi, partout où les Juifs établirent des colonies, partout où ils furent transportés, ils demandèrent non seulement qu’on leur permît de pratiquer leur religion, mais encore qu’on ne les assujettît pas aux coutumes des peuples au milieu desquels ils étaient appelés à vivre, et qu’on les laissât se gouverner par leurs propres lois.

A Rome, à Alexandrie, à Antioche, dans la Cyrénaïque, ils purent en agir librement.

Ils n’étaient pas appelés le samedi devant les tribunaux , on leur permit même d’avoir leurs tribunaux spéciaux et de n’être pas jugés selon les lois de l’empire ; quand les distributions de blé tombaient le samedi, on réservait leur part pour le lendemain ; ils pouvaient être décurions, en étant exemptés des pratiques contraires à leur religion ; ils s’administraient eux-mêmes comme à Alexandrie, ayant leurs chefs, leur sénat, leur ethnarque, n’étant pas soumis à l’autorité municipale.

Partout ils voulaient rester Juifs, et partout ils obtenaient des privilèges leur permettant de fonder un État dans l’État. A la faveur de ces privilèges, de ces exemptions, de ces décharges d’impôts, ils se trouvaient rapidement dans une situation meilleure que les citoyens mêmes des villes dans lesquelles ils vivaient ; ils avaient plus de facilité à trafiquer et à s’enrichir, et ainsi excitèrent-ils des jalousies et des haines.

Donc, l’attachement d’Israël à sa loi fut une des causes premières de sa réprobation, soit qu’il recueillît de cette loi même des bénéfices et des avantages susceptibles de provoquer l’envie, soit qu’il se targuât de l’excellence de sa Torah pour se considérer comme au-dessus et en dehors des autres peuples.

Si encore les Israélites s’en fussent tenus au mosaïsme pur, nul doute qu’ils n’aient pu, à un moment donné de leur histoire, modifier ce mosaïsme de façon à ne laisser subsister que les préceptes religieux ou métaphysiques ; peut-être même, s’ils n’avaient eu comme livre sacré que la Bible, se seraient-ils fondus dans l’Église naissante, qui trouva ses premiers adeptes dans les Sadducéens, les Esséniens et les prosélytes juifs. Une chose empêcha cette fusion, et maintint les Hébreux parmi les peuples : ce fut l’élaboration du Talmud, la domination et l’autorité des docteurs qui enseignèrent une prétendue tradition, mais cette action des docteurs, sur laquelle nous reviendrons, fit aussi des Juifs les êtres farouches, peu sociables et orgueilleux dont Spinoza, qui les connaissait, a pu dire : « Cela n’est point étonnant qu’après avoir été dispersés durant tant d’années, ils aient persisté sans gouvernement, puisqu’ils se sont séparés de toutes les autres nations, à tel point qu’ils ont tourné contre eux la haine de tous les peuples, non seulement à cause de leurs rites extérieurs, contraires aux rites des autres nations, mais encore par le signe de la circoncision «

Ainsi, disaient les docteurs, le but de l’homme sur la terre est la connaissance et la pratique de la Loi, et on ne la peut pleinement pratiquer qu’en se dérobant aux lois qui ne sont pas la véritable. Le Juif qui suivait ces préceptes s’isolait du reste des hommes ; il se retranchait derrière les haies qu’avaient élevées autour de la Torah Esdras et les premiers scribes , puis les Pharisiens et les Talmudistes héritiers d’Esdras, déformateurs du mosaïsme primitif et ennemis des prophètes. Il ne s’isola pas seulement en refusant de se soumettre aux coutumes qui établissaient des liens entre les habitants des contrées où il était établi, mais aussi en repoussant toute relation avec ces habitants eux-mêmes. A son insociabilité, le Juif ajouta l’exclusivisme.

Sans la Loi, sans Israël pour la pratiquer, le monde ne serait pas, Dieu le ferait rentrer dans le néant ; et le monde ne connaîtra le bonheur que lorsqu’il sera soumis à l’empire universel de cette loi, c’est-à-dire à l’empire des Juifs. Par conséquent, le peuple juif est le peuple choisi par Dieu comme dépositaire de ses volontés et de ses désirs ; il est le seul avec qui la Divinité ait fait un pacte, il est l’élu du Seigneur. Au moment où le serpent tenta Ève, dit le Talmud, il la corrompit de son venin. Israël, en recevant la révélation du Sinaï se délivra du mal ; les autres nations n’en purent guérir. Aussi, si elles ont chacune leur ange gardien et leurs constellations protectrices, Israël est placé sous l’œil même de Jéhovah ; il est le fils préféré de l’Éternel, celui qui a seul droit à son amour, à sa bienveillance, à sa protection spéciale, et les autres hommes sont placés au-dessous des Hébreux ; ils n’ont droit que par pitié à la munificence divine, puisque, seules, les âmes des Juifs descendent du premier homme. Les biens qui sont délégués aux nations appartiennent en réalité à Israël, et nous voyons Jésus, lui-même, répondre à la femme grecque : « Il n’est pas bon de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens . »

Cette foi à leur prédestination, à leur élection, développa chez les Juifs un orgueil immense. Ils en vinrent à regarder les non-Juifs avec mépris et souvent avec haine, quand il se mêla à ces raisons théologiques des raisons patriotiques.

Lorsque la nationalité juive se trouva en péril, on vit, sous Jean Hyrcan, les Pharisiens déclarer impur le sol des peuples étrangers, impures les fréquentations entre Juifs et Grecs. Plus tard, les Schamaïtes, en un Synode, proposèrent d’établir une séparation complète entre Israélites et Païens, et ils élaborèrent un recueil de défenses, appelé les Dix-huit choses, qui, malgré l’opposition des Hillélites, finit par prédominer. Aussi, dans les conseils d’Antiochus Sidétès, on commence à parler de l’insociabilité juive, c’est-à-dire « du parti pris de vivre exclusivement dans un milieu juif, en dehors de toute communication avec les idolâtres, et de l’ardent désir de rendre ces communications de plus en plus difficiles, sinon impossibles « ; et l’on voit, devant Antiochus Épiphane, le grand-prêtre Ménélaus accuser la loi « d’enseigner la haine du genre humain, de défendre de s’asseoir à la table des étrangers et de leur marquer de la bienveillance ».

Si ces prescriptions avaient perdu leur autorité quand disparurent les causes qui les avaient motivées, et en quelque sorte justifiée, le mal n’eût pas été grand ; mais on les voit reparaître dans le Talmud, et l’autorité des docteurs leur donna une sanction nouvelle. Lorsque l’opposition entre les Sadducéens et les Pharisiens cessa, lorsque ces derniers furent vainqueurs, ces défenses prirent force de loi, elles furent enseignées, et ainsi servirent à développer, à exagérer l’exclusivisme des Juifs.

Une crainte encore, celle de la souillure, sépara les Juifs du monde et rendit plus rigoureux leur isolement. Sur la souillure, les Pharisiens avaient des idées d’une rigueur extrême ; les défenses et les prescriptions de la Bible ne suffisaient pas, selon eux, à préserver l’homme du péché. Comme le moindre attouchement contaminait les vases des sacrifices, ils en vinrent à s’estimer souillés eux-mêmes par un contact étranger. De cette peur naquirent d’innombrables règles concernant la vie journalière : règles sur le vêtement, l’habitation, la nourriture, toutes promulguées dans le but d’éviter aux Israélites la souillure et le sacrilège, et, encore une fois, toutes propres à être observées dans un État indépendant ou dans une cité, mais impossibles à suivre dans des pays étrangers ; car elles impliquaient la nécessité, pour ceux qui voulaient s’y astreindre, de fuir la société des non-Juifs et par conséquent de vivre seuls, hostiles à tout rapprochement.

Les Pharisiens et les Rabbanites allèrent plus loin même. Ils ne se contentèrent pas de vouloir préserver le corps, ils cherchèrent à sauvegarder l’esprit. L’expérience avait montré combien dangereuses étaient, pour ce qu’ils croyaient leur foi, les importations hellènes ou romaines. Les noms des grands-prêtres hellénisants : Jason, Ménélaus, etc., rappelaient aux Rabbanites les temps où le génie de la Grèce, conquérant une partie d’Israël, avait failli le vaincre. Ils savaient que le parti sadducéen, ami des Grecs, avait préparé les voies au Christianisme, comme les Alexandrins, du reste, comme tous ceux qui affirmaient que « les dispositions légales, clairement énoncées dans la loi mosaïque, sont seules obligatoires, toutes les autres, émanant de traditions locales ou émises postérieurement, n’ont pas de titre à une observance rigoureuse «. Sous l’influence grecque étaient nés les livres et les oracles qui préparèrent le Messie. Les Juifs hellénisants, Philon et Aristobule, le Pseudo-Phocylide et le Pseudo-Longin, les auteurs des oracles sybillins et des Pseudo-Orphiques, tous ces héritiers des prophètes qui en reprenaient l’œuvre, conduisaient les peuples au Christ. Et l’on peut dire que le véritable Mosaïsme, épuré et grandi par Isaïe, Jérémie et Ézéchiel, élargi, universellement encore par les judéo-hellénistes, aurait amené Israël au Christianisme, si l’Esraïsme, le Pharaïsme et le Talmudisme n’avaient été là pour retenir la masse des Juifs dans les liens des strictes observances et des pratiques rituelles étroites.

Pour garder le peuple de Dieu, pour le mettre à l’abri des influences mauvaises, les docteurs exaltèrent leur loi au-dessus de toutes choses. Ils déclarèrent que sa seule étude devait plaire à l’Israélite, et, comme la vie entière suffisait à peine à connaître et à approfondir toutes les subtilités et toute la casuistique de cette loi, ils interdirent de se livrer à l’étude des sciences profanes et des langues étrangères. « On n’estime pas parmi nous ceux qui apprennent plusieurs langues », disait déjà Josèphe ;on ne se contenta bientôt plus de les mésestimer, on les excommunia. Ces exclusions ne parurent pas suffisantes aux Rabbanites.

A défaut de Platon, le Juif n’avait-il pas la Bible, et ne aurait-il entendre la voix des prophètes ? Comme on ne pouvait proscrire le Livre, on le diminua, on le rendit tributaire du Talmud ; les docteurs déclarèrent : « La Loi est de l’eau, la Michna est du vin. » Et la lecture de la Bible fut considérée comme moins profitable, moins utile au salut que celle de la Michna.

Toutefois, les Rabbanites ne parvinrent pas à tuer du premier coup la curiosité d’Israël, il leur fallut des siècles pour cela, et ce ne fut qu’au XIVe siècle qu’ils furent victorieux. Après que Ibn Esra R. Bechaï, Maimonide, Bedarchi, Joseph Caspi, Lévi ben Gerson, Moïse de Narbonne, bien d’autres encore — tous ceux qui, fils de Philon et des Alexandrins, voulaient vivifier le Judaïsme par la philosophie étrangère — eurent disparu ; après que Ascher ben Jechiel eux poussé l’assemblée des rabbins de Barcelone à excommunier ceux qui s’occuperaient de science profane ; après que R. Schalem de Montpellier eut dénoncé aux dominicains le More Nebouchim, après que ce livre, la plus haute expression de la pensée de Maïmonide, eut été brûlé, après cela les Rabbins triomphèrent

Ils étaient arrivés à leur but. Ils avaient retranché Israël de la communauté des peuples ; ils en avaient fait un solitaire farouche rebelle à toute loi, hostile à toute fraternité. fermé à toute idée belle noble ou généreuse ; ils en avaient fait une nation misérable et petite aigrie par l’isolement, abêtie par une éducation étroite, démoralisée et corrompue par un injustifiable orgueil

Avec cette transformation de l’esprit juif, avec la victoire des docteurs sectaires, coïncide le commencement des persécutions officielles. Jusqu’à cette époque, il n’y avait guère eu que des explosions de haines locales, mais non des vexations systématiques.

Avec le triomphe des Rabbanites, on voit naître les ghettos, les expulsions et les massacres commencent. Les Juifs veulent vivre à part ; on se sépare d’eux. Ils détestent l’esprit des nations au milieu desquelles ils vivent

.

Il semble que rien ne pouvait agir encore pour séparer complètement les Juifs du reste des hommes, et pour en faire un objet d’horreur et de réprobation. Une autre cause vint cependant s’ajouter à celles que nous venons d’exposer :

ce fut l’indomptable et tenace patriotisme d’Israël.

Certes, tous les peuples furent attachés au sol sur lequel ils étaient nés. Vaincus, abattus par des conquérants, obligés à l’exil ou à l’esclavage, ils restèrent fidèles au doux souvenir de la cité saccagée ou de la patrie perdue ; mais aucun ne connut la patriotique exaltation des Juifs. C’est que le Grec dont la ville était détruite pouvait ailleurs reconstruire le foyer que bénissaient les ancêtres ; le Romain qui s’exilait amenait avec lui ses pénates : Athènes et Rome n’étaient pas la mystique patrie que fut Jérusalem.

Jérusalem était la gardienne du tabernacle qui recélait les paroles divines ; c’était la cité du Temple unique, le seul lieu du monde où l’on pût efficacement adoré Dieu et lui offrir des sacrifices. Ce ne fut que tard, fort tard, que des maisons de prière s’élevèrent dans d’autres villes de Judée, ou de Grèce, ou d’Italie ; encore, dans ces maisons, se bornait-on à des lectures de la Loi, à des discussions théologiques, et l’on ne connaissait la pompe de Jéhovah qu’à Jérusalem, le sanctuaire choisi. Quand, à Alexandrie, on bâtit un temple, il fut considéré comme hérétique ; et, en fait, les cérémonies qu’on y célébrait n’avaient aucun sens, car elles n’auraient dû s’accomplir que dans le vrai temple, et saint Chrysostome, après la dispersion des Juifs, après la destruction de leur ville, a pu dire justement : « Les Juifs sacrifient en tous les lieux de la terre, excepté là où le sacrifice est permis et valable, c’est-à-dire à Jérusalem. »

Aussi, pour les Hébreux, l’air de la Palestine est-il le meilleur ; il suffit à rendre l’homme savant ; sa sainteté est si efficace que quiconque demeure hors de ses limites est comme s’il n’avait pas de Dieu . Aussi ne faut-il pas vivre ailleurs, et le Talmud excommunie ceux qui mangeront l’agneau pascal dans un pays étranger.

Tous les Juifs de la dispersion envoyaient à Jérusalem l’impôt de la didrachme, pour l’entretien du temple ; une fois dans leur vie ils venaient dans la cité sacrée, comme plus tard les Mahométans vinrent à la Mecque ; après leur mort ils se faisaient transporter dans la Palestine, et les barques étaient nombreuses qui abordaient à la côte, chargées de petits cercueils, qu’on transportait à dos de chameau.

C’est qu’à Jérusalem seulement, et dans le pays donné par Dieu aux ancêtres, les corps ressusciteraient. Là, ceux qui avaient cru à Iahveh, qui avaient observé sa loi, obéi à sa parole, se réveilleraient aux clameurs des ultimes clairons et paraîtraient devant leur Seigneur. Ce n’est que là qu’ils pourraient se relever à l’heure fixée, toute autre terre que celle arrosée par le Jourdain jaune étant une terre vile, pourrie par l’idolâtrie, privée de Dieu.

Quand la patrie fut morte, quand les destins contraires balayèrent Israël par le monde, quand le temple eut péri dans les flammes, et quand des idolâtres occupèrent le sol très saint, les regrets des jours passés se perpétuèrent dans l’âme des Juifs. C’est fini ; ils ne pourraient plus, au jour du pardon, voir le bouc noir emporter dans le désert leurs péchés, ni voir tuer l’agneau pour la nuit de Pâque, ni porter à l’autel leurs offrandes ; et, privés de Jérusalem pendant leur vie, ils n’y seraient pas conduits après leur mort.

Dieu ne devait pas abandonner ses enfants, pensaient les pieux ; et de naïves légendes vinrent soutenir les exilés. Auprès de la tombe des Juifs morts en exil, disait-on, Jéhovah ouvre de longues cavernes, à travers lesquelles leurs cadavres roulent jusqu’en Palestine ; tandis que le païen qui meurt là-bas, près des collines consacrées, sort de la terre d’élection, car il n’est pas digne de rester là où la résurrection se fera.

Et cela ne leur suffisait pas. Ils ne se résignaient pas à n’aller à Jérusalem qu’en pèlerins lamentables, pleurant contre les murs écroulés à tel point insensibles dans leur douleur que quelques-uns se faisaient écraser par le sabot des chevaux, alors qu’en gémissant ils embrassaient la terre ; ils ne croyaient pas que Dieu, que la ville bienheureuse les avaient abandonnés ; avec Juda Levita, ils s’écriaient : « Sion, as-tu oublié tes malheureux enfants qui gémissent dans l’esclavage ? »

Ils attendaient que leur Seigneur, de sa droite puissante, relevât les murailles tombées ; ils espéraient qu’un prophète, un élu les ramènerait dans la terre promise, et combien de fois les vit-on, au cours des siècles — eux à qui l’on reproche de trop s’attacher aux biens de ce monde — laisser leur maison, leur fortune, pour suivre un messie fallacieux qui s’offrait à les conduire et leur promettait le retour tant espéré ! Ils furent milliers, ceux qu’entraînèrent après eux Serenus, Moïse de Crète, Alroï, et qui se laissèrent massacrer en l’attente du jour heureux.

Chez les Talmudistes, ces sentiments d’exaltation populaire, ces mystiques héroïsmes se transformèrent. Les docteurs enseignèrent le rétablissement de l’Empire juif, et, pour que Jérusalem naquît de ses ruines, ils voulurent conserver pur le peuple d’Israël, l’empêcher de se mêler, le pénétrer de cette idée que partout il était exilé, au milieu d’ennemis qui le retenaient captif. Ils disaient à leurs élèves : « Ne cultive pas le sol étranger, tu cultiveras bientôt le tien ; ne t’attache à aucune terre, car ainsi tu serais infidèle au souvenir de ta patrie ; ne te soumets à aucun roi, puisque tu n’as de maître que le Seigneur du pays saint, Jéhovah ; ne te disperse pas au sein des nations, tu compromettrais ton salut et tu ne verrais pas luire le jour de la résurrection ; conserve-toi tel que tu sortis de ta maison, l’heure viendra où tu reverras les collines des aïeux, et ces collines seront alors le centre du monde, du monde qui te sera soumis. »

Ainsi, tous ces sentiments divers qui avaient jadis servi à constituer l’hégémonie d’Israël, à maintenir son caractère de peuple, à lui permettre de se développer avec une très puissante et une très haute originalité ; toutes ces vertus et tous ces vices qui lui donnèrent ce spécial esprit et cette physionomie nécessaires pour conserver une nation, qui lui permirent d’atteindre sa grandeur, et plus tard de défendre son indépendance avec une farouche et admirable énergie ; tout cela contribua, quand les Juifs cessèrent de former un Etat, à les enfermer dans le plus complet, le plus absolu isolement.

Cet isolement a fait leur force, affirment quelques apologistes. S’ils veulent dire que grâce à lui les Juifs persistèrent, cela est vrai ; mais si l’on considère les conditions dans lesquelles ils restèrent au rang des peuples, on verra que cet isolement fit leur faiblesse, et qu’ils survécurent, jusqu’aux temps modernes, comme une légion de parias, de persécutés et souvent de martyrs. Du reste, ce n’est pas uniquement à leur réclusion qu’ils durent cette persistance surprenante. Leur exceptionnelle solidarité, due à leurs malheurs, le mutuel appui qu’ils se donnèrent, y fut pour beaucoup ; et, aujourd’hui encore, alors qu’en certains pays ils se mêlent à la vie publique, ayant abandonné leurs dogmes confessionnels, c’est cette solidarité même qui les empêché de se fondre et de disparaître, en leur conférant des apanages auxquels ils ne sont point indifférents.

Ce souci des intérêts mondains, qui marque un côté du caractère hébraïque, ne fut pas sans action sur la conduite des Juifs, surtout quand ils eurent quitté la Palestine ; et en les dirigeant dans certaines voies, à l’exclusion de tant d’autres, il provoqua contre eux de plus violentes et surtout de plus directes animosités.

L’âme du Juif est double : elle est mystique et elle est positive. Son mysticisme va des théophanies du désert aux rêveries métaphysiques de la Kabbale ; son positivisme, son rationalisme plutôt, se manifeste autant dans les sentences de l’Ecclésiaste que dans les dispositions législatives des rabbins et les controverses dogmatiques des théologiens. Mais si le mysticisme aboutit à un Philon ou à un Spinoza, le rationalisme conduit à l’usurier, au peseur d’or ; il fait naître le négociant avide. Il est vrai que parfois les deux états d’esprit se juxtaposent, et l’Israélite, comme cela est arrivé au Moyen Âge, peut faire deux parts de sa vie : l’une vouée au songe de l’absolu, l’autre au commerce le plus avisé.

De cet amour des Juifs pour l’or, il ne peut être question ici. S’il s’exagéra au point de devenir, pour cette race, à peu près l’unique moteur des actions, s’il engendra un antisémitisme très violent et très âpre, il n’en peut être considéré comme une des causes générales. Il fut, au contraire, le résultat de ces causes mêmes, et nous verrons que c’est en partie l’exclusivisme, le persistant patriotisme et l’orgueil d’Israël, qui le poussèrent à devenir l’usurier haï du monde entier.

En effet, toutes ces causes que nous venons d’énumérer, si elles sont générales, ne sont pas uniques. Je les ai appelées générales, parce qu’elles dépendent d’un élément fixe : le Juif. Toutefois, le Juif n’est qu’un des facteurs de l’antisémitisme ; il le provoque par sa présence, mais il n’est pas seul à le déterminer. Des nations parmi lesquelles ont vécu les Israélites, des mœurs, des coutumes, de la religion, du gouvernement, de la philosophie même des peuples au milieu desquels se développa Israël, dépendent les caractères particuliers de l’antisémitisme, caractères qui changent avec les âges et les pays.

Nous allons suivre ces modifications et ces différences de l’antisémitisme au cours des âges, jusqu’à notre époque, ainsi nous verrons si, pour quelques pays du moins, les causes générales

L’histoire du judaïsme est celle d’une secte en guerre permanente avec le reste de l’humanité.

Ainsi, à toutes les époques et dans tous les pays, les juifs ont naturellement suscité l’antisémitisme. Le scénario qui se déroule est alors toujours le même : après les violences et les règlements de compte, les goys (les non-juifs) légifèrent pour tenter d’endiguer le phénomène puis expulsent les indésirables. Mais inévitablement, au bout d’un certain temps, ceux-ci parviennent à se réintroduire dans la place et recommencent leurs trafics et leurs intrigues, n’ayant rien appris de la leçon qui leur a été donnée. »

Après la lecture l’auteur espère que personne ne parlera plus jamais de civilisation « judéo-chrétienne ».

Entretien avec Hervé RYSSEN, Rivarol, mai 2010

Hervé Ryssen, que les lecteurs de Rivarol connaissent bien, vient de publier un sixième livre sur le judaïsme. C’est un ouvrage de 432 pages, fort bien documenté. Nous avons posé quelques questions par courriels à l’auteur.

Rivarol : Hervé Ryssen, bonjour. Pourriez-vous nous dire ce qui vous a motivé pour vous lancer dans cette grande fresque historique ?

Hervé Ryssen : Bonjour. Il nous a paru indispensable de nous plonger dans cette étude pour la simple et bonne raison que rien de tel n’existait sur ce sujet, si ce n’est des travaux superficiels, ou encore ceux réalisés par des historiens juifs. Comme je pense l’avoir largement démontré dans mes livres précédents, à l’aide d’une abondante documentation, les intellectuels juifs, en règle générale, sont assez enclins à avancer les plus énormes contrevérités avec un culot sans pareil. C’est la fameuse “houtzpah”, à laquelle nos lecteurs sont familiarisés. J’ai donc essayé de remettre les choses à l’endroit. Le titre complet du livre est d’ailleurs Histoire de l’antisémitisme, vue par un goy et remise à l’endroit.


Rivarol : Pourriez-vous nous présenter quelques exemples de cette opération de “redressage” ?

Hervé Ryssen : Je ne reviens pas ici sur les causes de l’antisémitisme, analysées par les intellectuels juifs eux-mêmes (c’est une “énigme”, c’est “inexplicable”, l’antisémitisme est une “maladie”, etc.). On connaît maintenant la musique. Je dirai qu’en premier lieu, ce qui frappe le plus l’observateur est cette insistance des juifs, au moins depuis le Moyen Age, à vouloir absolument rester parmi des populations qui les “persécutaient” à intervalles réguliers, pour des raisons d’ailleurs parfaitement explicables. C’est vraiment cela qui est le plus surprenant. Après chaque massacre, chaque décision d’expulsion, on voit les représentants de la communauté juive locale intriguer auprès du prince pour tenter de le circonvenir – ou, pour être plus précis : de le corrompre – afin de le faire changer d’avis et de permettre aux juifs de rester sur place, au milieu des chrétiens qui les haïssent. La raison en est bien simple : c’est que les juifs avaient un intérêt financier évident à continuer à pratiquer l’usure, qui les enrichissait considérablement.

Rivarol : Ne tombez-vous pas ici dans la caricature antisémite de l’usurier juif “aux doigts crochus” ?

Hervé Ryssen : Je ne fais que constater que dès le Haut Moyen Age, les nombreuses plaintes qui s’élèvent contre les juifs énoncent d’abord l’usure, c’est-à-dire le prêt d’argent moyennant intérêt, et les grands embarras de nombreux chrétiens acculés à la ruine. Les méfaits des prêteurs d’argent ont d’ailleurs toujours suscité la colère des chrétiens au fil des siècles, jusqu’à notre époque. Sauf qu’aujourd’hui, on ne parvient plus guère à distinguer les responsables de la situation.

Rivarol :

Quels sont les autres griefs qui ont suscité l’animosité des chrétiens ?

Hervé Ryssen : Le deuxième grief qui revient le plus fréquemment dans les textes de l’Antiquité et du Moyen Age est le trafic d’esclaves par les commerçants juifs. Dans l’empire de Charlemagne, les esclaves, et notamment les slaves (c’est à cette époque que le mot “slavus” remplace le mot “servus”), étaient revendus aux musulmans en passant par la vallée du Rhône et l’Espagne. Ce trafic s’est tari par la suite, quand les Maures ont commencés à pratiquer la traite négrière. Partout et toujours, ce sont les grandes richesses des juifs qui suscitent la colère des populations. Le recel d’objets volés apparaît aussi assez fréquemment, mais bien évidemment, ce sont les railleries et les continuelles attaques contre la religion catholique qui exaspère le plus. On se plaint de leur “insolence”, de leur puissance, de leur “cruauté”.

Rivarol : Comment les chrétiens ont-ils réagi face à ces attaques ?

Hervé Ryssen : Ils ont réagi comme l’avaient fait avant eux les Grecs et les Romains. Les juifs ont été combattus et expulsés de tous les pays et à toutes les époques. Mais il est vrai que ce sont les chrétiens qui se sont le mieux défendus contre l’agressivité du judaïsme. La doctrine de l’Eglise n’a jamais varié sur cette question : il est interdit aux chrétiens de persécuter les juifs, de les violenter en aucune manière, de leur interdire de pratiquer leur religion, de les convertir de force ; mais d’un autre côté, tout est mis en oeuvre pour empêcher les juifs de nuire aux chrétiens, de propager leurs idées dans la population. On s’en préserve comme des lépreux. C’est ce qu’au XIXe siècle, on a appelé la “ségrégation charitable”. Les canons des
conciles du IVe et Ve siècles sont déjà édifiants. La plupart du temps, cette législation ecclésiastique n’était pas respectée par les princes. La situation dégénérait alors rapidement, et le peuple exaspéré par la richesse et l’insolentia judaeorum se révoltait contre leur « domination ». Je me réfère ici à ce qu’écrivent des historiens juifs. Mais le problème était déjà manifestement le même avant l’ère chrétienne. A la fin du IIe siècle avant J.-C., un érudit grec nommé Lysimaque d’Alexandrie parlait déjà des juifs comme d’un “peuple” atteint de la lèpre, et dont les lois étaient de toutes
manières contraires à celle de l’humanité.

Rivarol : Quelle est l’impression générale qui se dégage, quand on observe toutes les péripéties de l’histoire des juifs à travers les âges ? Y a-t-il une fin à tout cela ?

Hervé Ryssen : L’histoire des juifs se confond quelque peu avec l’histoire de l’antisémitisme. C’est un fait. De la sortie d’Égypte à Auschwitz, de la destruction du Temple aux pogromes des Cosaques, en passant par les massacres commis par les Croisés et les bûchers de l’Inquisition, leur histoire est une succession de drames. Pourtant, quand on embrasse tous ces siècles de “persécutions”, quand on voit cette répétition lassante des mêmes événements, produits par les mêmes causes, on ne peut s’empêcher de percevoir aussi le côté lamentable et ridicule d’une petite secte qui semble ne jamais rien apprendre des leçons de l’histoire. C’est le “peuple élu”, le peuple à la “nuque raide”, en guerre permanente avec le reste de l’humanité, et qui traverse les siècles en piétinant sans pitié les civilisations dont la vigilance se relâche. Quant à savoir s’il y a une « fin à tout cela », je pense que c’est surtout aux goys d’en décider. Comme le dit si bien le grand historien juif Heinrich Graetz, les juifs, au moins, ont un but, un objectif à atteindre : « Un peuple qui connaît sa mission est fort, parce que sa vie ne se passe point à rêver et à tâtonner. » Si les goys avaient le même objectif que les juifs, le problème serait résolu depuis longtemps !

Histoire juive, religion juive : Le poids de trois millénaires Israel Shahak

Israël Shahak (1933-2001) est un des nombreux « rescapés de l’Holocauste ». Né à Varsovie en 1933, il passe son enfance au camp de Bergen-Belsen. En 1945, il émigre en Israël et sert dans l’armée juive, Tsahal. Militant des droits de l’homme, il collabore au journal Haaretz et s’attaque à l’obscurantisme religieux juif et à son influence dans la vie politique de l’État colonial d’Israël.

Tout commence en 1965, lorsque Shahak est témoin d’un incident qui le marquera profondément. Dans un quartier de Jérusalem, un non-juif (goy) s’effondre brusquement, victime semble-t-il d’une crise cardiaque. Prié de mettre son téléphone à disposition pour appeler une ambulance, un juif religieux refuse en invoquant la Halakha, qui lui interdit de sauver un non-juif le jour du Sabbat. Shahak interroge peu après les membres de la Cour rabbinique de Jérusalem ; ces membres sont nommés par l’État d’Israël. Ceux-ci répondent que la personne qui a refusé l’usage de son téléphone a agi conformément aux lois religieuses et ils se réfèrent à l’abrégé des lois talmudiques. A vomir

Finalement, les autorités rabbiniques tant en Israël que dans la diaspora n’ont jamais fait machine arrière et ont toujours refusé de modifier ou de supprimer la moindre prescription sabbatique. Il est donc interdit à un juif de profaner le jour du Sabbat pour sauver un non-juif. Par contre, la violation du Sabbat est permise pour sauver un juif. Dérouté et scandalisé par cette discrimination raciste, Shahak se met à étudier les lois talmudiques. Il nous livre le fruit de trente ans de recherches et d’un demi-siècle de vie dans la Terre promise.

Israël, en tant qu’État juif, constitue un danger non seulement pour lui-même et pour ses habitants, mais encore pour tous les juifs, et pour tous les autres peuples et États du Moyen-Orient, et au-delà…

Par ces mots, Israël Shahak, un juif israélien né en Pologne, interné à Belsen, et résidant en Israël depuis plus de 40 ans, entreprend une étude dérangeante et provocante sur l’étendue de l’influence qu’exerce sur l’État séculier d’Israël les orthodoxes religieux dont la nature exclusiviste est potentiellement mortelle. Tandis que le fondamentalisme musulman est combattu en Occident, le fondamentalisme juif poursuit sa route sans même que son existence soit remarquée. Se fondant sur son étude du Talmud et des lois rabbiniques, Shahak soutient que les racines du chauvinisme juif et du fanatisme religieux doivent être comprises avant qu’il ne soit trop tard.

Le peuple juif se caractérise par une appartenance au groupe dont il est difficile de s’extraire. Cette forte cohésion et cette construction identitaire s’expliquent largement par les liens du sang. Sans le sang juif, pas de prétention possible à appartenir à la communauté juive. Ce racialisme ou ce tribalisme en fait un peuple qui s’est construit contre les autres. En ce sens, sa position victimaire actuelle peut légèrement faire sourire les initiés.

Les grands intellectuels juifs, comme Marx, Freud, Lazare ou Aron, ont nécessairement dû se hisser au-delà de ces liens tribaux afin de tendre vers l’universel. Sans cela, ils n’auraient jamais pu acquérir conscience d’eux-mêmes mais aussi conscience de leur groupe. Il faut sortir d’un groupe ou d’une situation pour pouvoir mieux l’analyser. C’est de la philosophie de bas étage.

Israël Shahak appartient à ce cercle d’intellectuels qui ont pu s’éloigner des liens du sang, laissant place aux sentiments, et ainsi s’inscrire dans le domaine de la raison. Dans son livre incontournable Histoire juive – Religion juive, Le poids de trois millénaires, ce chimiste israélien offre une vision décapante du monde juif. En voici, un bref résumé.

En vertu du droit israélien, une personne ne peut être juive que si sa mère, sa grand-mère, son arrière-grand-mère et sa trisaïeule ont été juives. La conversion est possible à des conditions strictement encadrées. L’appartenance au judaïsme n’entraîne pas une appartenance à la nation israélienne puisque celle-ci contient des musulmans et des chrétiens. Elle octroie en revanche des droits que les autres n’ont pas. Peut-on dès lors parler légitimement de démocratie ?

Shahak, le fondateur de la ligue israélienne des droits de l’Homme, reproche à sa communauté son défaut d’humanisme qu’il cible à travers sa justice violente, son absence d’humour et son mépris pour le savoir. Il rappelle à juste titre qu’elle a eu un rôle important dans le trafic d’esclaves. La religion juive voue une haine à Jésus-Christ, dont il a d’ailleurs bien fait les frais, et à ses disciples qu’il faut exterminer.

Maïmonide, le codificateur du Talmud, texte d’interprétation de la Torah ayant une valeur supérieure à cette dernière, explique que les noirs ne sont pas des hommes mais qu’ils ont une valeur supérieure aux singes. Moïse Hess, un des premiers socialistes allemands, évoque la « pure race juive ». Hitler n’a donc rien inventé. Un racialisme en a affronté un autre. Les sionistes ont d’ailleurs applaudi l’ascension d’Hitler en 1933.

Confirmé dans le dernier livre de Jean Soler, Qui est Dieu ?, Israël Shahak définit le judaïsme comme étant un polythéisme où Yahvé occupe la place la plus importante. Seuls les derniers prophètes ont commencé à parler d’un seul Dieu.

Le texte religieux des juifs,

le Talmud, prescrit des commandements qu’ils n’ont pas à respecter à l’égard des non juifs

C’est bien le Christ et par la suite Paul de Tarse ou Saint Paul, qui ont universalisé ces prescriptions. Il en découle des règles que l’on pourrait qualifié aujourd’hui de discriminatoires. Ainsi, il est en principe interdit de pratiquer la médecine le jour de sabbat sauf lorsqu’un juif est en danger de mort. Le médecin juif ne sera pas condamné s’il refuse de soigner un goy agonisant. Il aura alors respecté les règles talmudiques. En matière de prêt à intérêts, le même principe prime. Au sein de la communauté, cette exclusion de « l’autre » a aussi lieu. Il existe des dispenses pour les juifs riches, ces derniers ayant le droit de prêter avec intérêts aux pauvres.

Dans son analyse historique, l’auteur distingue le judaïsme classique (IXème – XVIIème siècle) de la phase moderne (XVIIIème siècle – nos jours), « marquée par la dissolution de la communauté juive totalitaire et de son pouvoir, et par des tentatives (dont la plus importante est le sionisme) de l’imposer à nouveau ».

Contrairement au mythe, les juifs ont, malgré les persécutions réelles, toujours appartenu aux classes supérieures. Leur condition était bien souvent meilleure que celle des serfs qu’ils méprisaient encore plus que les autres gentils, terme employé dans le Talmud pour désigner les chrétiens et les musulmans. Ils étaient très souvent exemptés du paiement de l’impôt qu’ils aidaient couramment à collecter.

Leur intérêt était donc plutôt de vivre dans les pays féodaux où le pouvoir central faible laissait une grande liberté aux puissants vassaux. Au XIVème siècle, lorsque la nation française était en phase d’achèvement, Philippe Le Bel a chassé les juifs, assimilés justement aux intermédiaires parasites, rôle qu’ils ont gardé en Pologne, pays resté longtemps féodal. Pour l’Espagne, c’est un peu différent car les juifs étaient mieux traités par les musulmans.

Ça n’est qu’avec Ferdinand et Isabelle la Catholique, premiers architectes de la nation espagnole, les réformateurs de l’Eglise d’Espagne, Torquemada et le cardinal Ximenes, et le peuple fatigué des servitudes juives à l’égard de l’aristocratie féodale et du haut clergé, que les juifs ont d’abord perdu leur statut privilégié en Espagne, puis ont été persécutés et enfin expulsés. Les juifs n’étaient donc pas si mal traités dans les pays accueillants malgré leur absence totale de volonté de s’intégrer. Leurs divers abus et mépris à l’égard des « gentils » ainsi que leur position permanente d’intermédiaire – marchands ou usuriers –, liée à leur condition de nomade, leur a valu des brimades et expulsions méritées.

Si les pays accueillants étaient plutôt tolérants, il en va bien différemment de la loi juive. En application des prescriptions religieuses, le meurtre d’un gentil n’est pas punissable. Lorsqu’il a une cause indirecte, il ne constitue même pas un péché. Cet acte est toutefois interdit quand il risque de provoquer la haine envers la communauté juive. Si ce risque existe, le juif doit demander paiement au goy. Le médecin juif ne peut donc soigner gratuitement un gentil. De la même façon, si un gentil tue un juif, il doit être puni à moins qu’il ne se convertisse. Seul un juif a le droit de tuer un autre juif. Logique tribale implacable. Maïmonide est d’une clarté impitoyable :

« Quant aux gentils avec qui nous ne sommes pas en guerre il ne faut pas causer leur mort, mais il est interdit de les sauver s’ils sont en danger de mort ; si, par exemple, on voit l’un d’eux tomber dans la mer, il ne faut pas se porter à son secours, car il est écrit : « et tu ne mettras pas contre le sang de ton prochain » – mais il [le gentil] n’est pas ton prochain»

Les exemples sont légion. Interdiction de boire dans la même bouteille qu’un non juif car risque d’empoisonnement, de rendre un objet volé à un goy ou de secourir un groupe où la proportion de juifs est faible. Quelle religion d’amour et de paix !

S’agissant de la femme d’autrui, l’Encyclopédie talmudique dispose :

« Celui qui a des relations charnelles avec la femme d’un gentil n’est pas passible de la peine de mort, car il est écrit : « la femme de ton prochain » et non : la femme d’un étranger ; et de même que le précepte « l’homme restera attaché à sa femme », qui est adressé aux gentils, ne s’applique pas à un juif, de même il n’y a pas de mariage [sacré] pour un païen ; la femme mariée d’un gentil est interdite aux [autres] gentils, mais un juif n’est en aucun cas concerné [par cet interdit]. »

A travers son livre honnête et courageux, Israël Shahak, que les antiracistes hystériques auront du mal à faire passer pour un antisémite notoire, démonte l’escroquerie intellectuelle selon laquelle les juifs auraient été martyrisés depuis la nuit des temps alors qu’ils ont souvent été dans le camp des oppresseurs, éjectés lorsque la coupe était trop pleine. Ce peuple élu, « sûr de lui et dominateur », chassé par Yahvé pour avoir échoué dans l’accomplissement de son projet, gagnerait à être humble dans le respect du châtiment divin

Les racines judaïques de l’antisémitisme

L’ »antisémitisme » … Malgré les travaux considérables qui lui ont été consacrés depuis la fin du XIXe siècle et particulièrement depuis le nazisme, ce racisme spécifique qui accompagne le judaïsme depuis ses origines reste toujours, aux yeux de multiples auteurs, largement mystérieux dans son déterminisme intime. En fait, par-delà les nombreux facteurs décrits par les historiens, facteurs qui ne sont que conjoncturels, nous verrons ici qu’il existe, structurellement lié au judaïsme-culture, un élément causal commun à toutes les formes d’antisémitisme. L’entité juive, ouverte théoriquement à toutes les catégories raciales mais culturellement différenciée à l’extrême de par les mythes ancestraux qui à la fois la conditionnent dans son être et assurent sa survie, outre son conditionnement au racisme envers les non-Juifs, est ainsi génératrice du racisme le plus prégnant de l’histoire. Rechercher l’origine, le cheminement et l’association des idées qui guident en permanence des hommes dans leurs sentiments ou leurs actions hostiles à l’encontre des Juifs, comprendre le processus mental qui accompagne ce racisme singulier, telle est la perspective de cette étude.

La moitié de tous les Juifs allemands faisaient des mariages mixtes. Les Rothschild ont financé Hitler afin de pouvoir transférer les Juifs en Israël, qui devait devenir le pivot de leur Nouvel Ordre Mondial. Les Sionistes ont travaillé la main dans la main avec les Nazis. Beaucoup d’entre eux sont utilisés pour servir la cause satanique de Rothschild pour établir une tyrannie sur le monde.

Si les Juifs veulent comprendre leur véritable situation, ils doivent prendre conscience que la communauté juive organisée n’est pas du côté du bien, et ne l’a probablement jamais été. Elle est au service du plan pernicieux des banquiers kabbalistes. Grâce à la Franc-maçonnerie, presque toutes les organisations non-juif de l’Occident – politique, économique et culturelle – ont aussi été subverties.

La plupart des non-juifs savent faire la distinction entre la communauté juive organisée et le juif du quotidien qui leur sert de dupe.. Certains enfants noirs jetaient des pierres sur un bus scolaire, on peut entendre un flic faire une remarque désobligeante, ou bien voir qu’un Juif ne parvenait pas à obtenir un congé pour une fête juive.

Les membres de l’ADL sont des voyous psychopathes dont le but est de dépeindre toute opposition à Israël et au Nouvel Ordre Mondial comme du racisme. Par exemple, il existe de nombreuses preuves tendant à montrer que le 11/09 a été une opération sous faux drapeau perpétrée conjointement par la CIA et le Mossad. Le rôle de l’ADL est de réprimer cette analyse pour empêcher toute enquête dans cette direction.

D’après un rapport publié par l’Executive Intelligence Review de Lyndon Larouche

L’ADL est le lobby et le bras armé des Rothschild.

L’HOLODOMOR (LITTÉRALEMENT « TUER PAR LA FAMINE »)

Si Abe Foxman est une référence, l’antisémitisme est causé par le comportement de Juifs tel que lui. La scène la plus effroyable montre comment Foxman conduit une délégation à Kiev où il fait la leçon à un conseiller spécial du président Viktor Iouchtchenko.

Foxman ne veut pas que les Ukrainiens comparent la famine des années 1930 où plus de dix millions de paysans ukrainiens trouvèrent la mort, avec « l’Holocauste ». L’Holocauste juif est absolument unique et il ne peut exister d’équivalence entre les deux.

« Attention à ne pas lier les deux, tel que votre génocide, notre génocide », dit-il. Le conseiller spécial a réprimé son indignation en se contentant de dire : « Compris. »

1

Considérez à quel point cela a dû être frustrant pour lui

. L’Holodomor (littéralement « tuer par la famine ») fut mis en place par trois juifs communistes : Joseph Staline ,Lazare Kaganovitch et Lenine . Les listes officielles publiées en 2009 montrent que presque tous les communistes qui ont causé l’Holodomor étaient juifs. (Les groupes juifs souhaitent occulter ce fait.)

Shimon Peres, le président de l’État d’Israël conseillera plus tard aux Ukrainiens « d’oublier l’histoire ».

Imaginez si les Nazis avaient gagné la Deuxième Guerre mondiale à la place des sionistes. Imaginez une délégation de riches Nazis visitant Jérusalem aujourd’hui et exigeant que les Juifs cessent de se référer au massacre des Juifs européens aux mains des Nazis en tant qu’Holocauste.

Les Nazis diraient : « Arrêtez de comparer votre génocide au véritable génocide : le massacre de 250 000 civils allemands innocents sous les bombardements de Hambourg et de Dresde. »

Cette incapacité de la part de beaucoup de juifs à voir notre condition humaine commune, d’être objectif et honnête, de voir le point de vue des autres, est une cause majeure de l’antisémitisme. Cela semble avoir pour origine l’attitude Talmudique prônant que les non-juifs ne sont pas des êtres humains.

Pourquoi est-ce que cette franchise commerciale de l’Holocauste est si importante pour la communauté juive organisée ? Parce que la « culpabilité » est le bouclier derrière lequel s’abritent les sionistes pour asservir le monde. Les membres de la délégation de l’ADL admettent ouvertement qu’ils « jouent sur cette culpabilité. » Ou comme un ancien ministre israélien l’a admis : « L’antisémitisme est un truc que nous utilisons à chaque fois. »

CONCLUSION

Foxman nie le fait que l’ADL disposerait d’un pouvoir spécial. « La perception du pouvoir détenu par les juifs est un des signes de l’antisémitisme », explique-t-il. « Les membres des gouvernements étrangers croient vraiment que nous pouvons influencer Washington. Nous ne voulons pas les détromper ! » L’obsession de l’ADL pour l’antisémitisme relève d’une forme de « narcissisme pathologique ». « Les Juifs forment le groupe ethnique le plus favorisé et le plus riche des États-Unis. »

2

Norman Finkelstein

Finkelstein, l’auteur du classique : « L’industrie de l’Holocauste » (2000) a été virée du milieu universitaire et banni de la vie intellectuelle en raison de la pression juive. Il a pris Israël à témoin pour son traitement envers les Palestiniens. Il traite Foxman de voyou et le compare à Hitler, en disant : « au moins Hitler n’a pas fait ça pour l’argent. »

Nous tous sommes retenus en captivité par le contrôle sioniste de la culture. Voilà ce qu’il en est de nos prétentions à la liberté, dans le domaine universitaire et autre.

Tout au long de l’histoire, l’antisémitisme a été organisé par les Illuminati (c’est-à-dire les sionistes) comme un moyen de manipuler les Juifs. A présent, le terrorisme sous faux drapeau est utilisé pour manipuler le monde entier.

Un des guides présent au cours de la tournée des adolescents au sein des camps de concentration Nazis en Pologne a dit qu’il éprouvait des réserves quant à la perpétuation de cette « industrie de la mort ».

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article